La générosité et l’engagement des citoyens et des entreprises sont indispensables afin de satisfaire les besoins de la société. Les fondateurs du Fonds souhaitent concentrer leurs activités sur les enfants les plus défavorisés et la protection du patrimoine culturel mobilier. Occasionnellement, le Fonds soutient également des projets visant à renforcer la société démocratique.

Le Fonds investit sur fonds propres pour soutenir des projets en Europe et en Afrique. Les dons permettent de renforcer encore davantage ce soutien.

De nouveaux projets peuvent toujours être présentés, pour autant qu’ils correspondent à nos objectifs.

Objectifs du Fonds

Le Fonds s’est fixé deux objectifs principaux et un objectif complémentaire, correspondant aux priorités du Fonds, mais aussi des fondateurs et de leurs parents.

‘L’enfance doit être joyeuse : un temps réservé au jeu, au rire, au développement du potentiel créatif. Il est important d’assurer le meilleur départ possible dans la vie à tous les enfants, et en particulier aux enfants vulnérables et défavorisés.’

(Reine Mathilde de Belgique, discours lors du dîner pour la Fondation Roi Baudouin à New York, le 9 mai 2005.)

Nos parents pensaient également que l’éducation de qualité était la base d’une vie épanouie, et que les enfants vulnérables avaient besoin d’une attention particulière pour leur offrir des chances égales.

« La culture est ce qui reste quand tout le reste est oublié. »

(Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères belge et co-fondateur de la Communauté économique européenne, précurseur de l’Union européenne, 1899-1972.).

Nos parents faisaient preuve d’un vif intérêt pour la culture. Notre père était un lecteur avide, et notre mère, qui avait chanté dans un chœur durant sa jeunesse, appréciait encore beaucoup les concerts et opéras longtemps après son 90e anniversaire. A la maison, un poème était récité chaque soir.

‘Nous n’avons jamais vu l’Europe comme une maison, comme un havre […] L’Europe est une certaine conception de l’Homme, de la personne. […] Chaque personne compte. Telle est la valeur qui est au cœur de notre grande civilisation, qui mérite d’être protégée; C’est le message de l’Europe au monde.

(Herman Comte Van Rompuy, Président du Conseil européen, lors de la remise du Prix Charlemagne, Aix-la-Chapelle, le 29 mai 2014).

Nos parents ont vu leur jeunesse perturbée par la Seconde Guerre mondiale, et ils croyaient en une société ouverte et démocratique dans une Europe plus intégrée et collaborative, ainsi qu’en une renaissance de l’Afrique.

Motivation

La philanthropie puise souvent son origine dans la gratitude et les souvenirs, associés aux besoins sociétaux. Certes, il existe de nombreuses manières d’exprimer la gratitude envers ses parents pour leur amour et leurs encouragements, mais un jour l’observation de Dante Alighieri dans L’Enfer prend tout son sens pour chacun d’entre nous:

« Il n’existe point de plus grande peine que de se remémorer, dans l’adversité, l’époque où l’on était heureux. »

Depuis la nuit des temps, l’art est une manière de maintenir vivant le souvenir d’êtres chers ou de personnes admirées. Mais leurs idéaux, contribuant à un monde meilleur, doivent également être maintenus vivants.

L’idée mûrissait déjà depuis un certain temps, mais en 2015 nous avons saisi l’opportunité offerte par la Fondation Roi Baudouin de créer un Fonds permanent, nommé d’après nos parents, Joseph Schepers (1921-1962) et Germaine Lijnen (1921-2015).

Joseph Schepers

(Jozef Tysmans, © collection privée)

Germaine Lijnen

(Malou Swinnen, © collection privée)